L’intimidation est un type de violence pouvant prendre plusieurs formes et pouvant être exercée par une personne ou par un groupe envers une autre personne. Elle se caractérise par des comportements qui ont pour effet de menacer, d’humilier ou de blesser une personne. Les gestes d’intimidation peuvent être volontaires ou non, ils sont répétitifs et leur but est de faire du mal à quelqu’un. Il existe une multitude de formes d’intimidation : elle peut être physique, verbale, matérielle ou même s’exercer par la voie des réseaux sociaux.
Il existe quelques indicateurs permettant de reconnaître que son enfant est victime d’intimidation. Bien que cette liste ne soit pas exhaustive, elle peut permettre de cibler la problématique et d’intervenir le plus rapidement possible. L’adolescent ou l’enfant victime d’intimidation peut :
Que faire si mon enfant est victime d’intimidation à l’école ?
En premier lieu, il est important de rester attentif et à l’écoute de votre enfant. Plusieurs solutions sont possibles lorsqu’une situation d’intimidation a lieu à l’école. Vous pouvez communiquer avec un membre du personnel de l’école afin de discuter et de vérifier si la situation est déjà connue du milieu et si des interventions ont déjà été mises en place à cet égard. Plusieurs établissements possèdent des protocoles bien définis pour prévenir l’intimidation et intervenir au besoin. La direction de l’école demeure responsable du suivi de la situation.
Si vous demeurez insatisfait de l’intervention ou des mesures mises en place par le personnel de l’école, il est possible de communiquer avec le protecteur de l’élève affilié au centre de services scolaires de votre région. Son mandat est de veiller à faire respecter les droits des élèves et de leurs parents. Le protecteur régional de l’élève est responsable de la gestion des plaintes. Il devra évaluer la situation et transmettre des recommandations au Protecteur national de l’élève qui devra, à son tour, examiner la plainte et y faire suite.
Si vous êtes inquiets pour la sécurité de votre enfant, il est toujours possible de faire appel à la police ou au centre de prévention du suicide de votre région. Parfois, les gestes d’intimidation peuvent constituer des actes criminels et des poursuites peuvent résulter d’une plainte logée aux policiers. Il est à noter que ce recours demeure disponible, et ce, peu importe les autres interventions menées par l’école, la direction, etc….
N.B.: L’information contenue dans le présent article est d’ordre général. Chaque situation mérite une analyse spécifique. Pour de plus amples renseignements concernant le droit familial, téléphonez à la ligne d’information juridique d’Inform’elle 450 443-8221 ou au 1 877 443-8221 (sans frais) ou consultez une personne exerçant la profession d’avocat ou de notaire.
Règle d’interprétation : la forme masculine peut inclure le féminin et vice versa.
Timothé est un jeune garçon âgé de 5 ans. Il vit dans un milieu familial négligent. Son voisin a fait un signalement à la DPJ et le dossier est maintenant devant un juge qui doit prendre une décision à son sujet. Doit-on maintenir Timothé avec ses parents à tout prix ?
Alex a 14 ans et se sent mal dans sa peau. Elle veut changer de sexe, mais ses parents, préoccupés par le bien-être de leur enfant, voudraient connaître et comprendre le processus et savoir si leur accord à la transition est nécessaire.
Alex craint que ses parents refusent de l’accompagner dans sa transition. Elle songe à ne pas en parler, et commencer le processus toute seule. Mais peut-elle le faire sans l’accord de ses parents?
Alexandre a 13 ans et passe la moitié de son temps chez sa mère et l’autre moitié chez son père depuis leur séparation. Depuis quelque temps, lorsqu’il est chez sa mère, cette dernière dénigre ouvertement son ex-mari devant Alexandre. Elle dit qu’il n’est pas un bon père, qu’il ne s’occupe pas bien de son fils et qu’il n’est qu’un « bon à rien » alors qu’en réalité, rien de tout cela n’est vrai. Alexandre commence à adopter le même discours et ne veut plus aller chez son père. Il trouve toujours des excuses pour ne pas y aller, ne répond plus aux appels de son père et se sauve constamment lorsqu’il est chez lui. Cette situation pourrait être qualifiée d’aliénation parentale.
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