2068 boulevard Édouard à Saint-Hubert

8 mars : le travail invisible des femmes

IMG_1355

Plusieurs organismes communautaires dont Inform’elle soulignent le travail invisible des femmes dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes

Brossard, 8 mars 2023. – En cette Journée internationale des droits des femmes, Le COFFRE, Com’femme, Inform’elle, Maison de la famille de Brossard, le Pavillon Marguerite de Champlain, la Maison internationale de la Rive-Sud et la Table de concertation de Brossard souhaitent rendre hommage aux femmes, notamment en mettant en lumière la non-reconnaissance du travail invisible qu’elles effectuent quotidiennement. Les organismes communautaires de l’arrondissement de Greenfield Park, de l’arrondissement Saint-Hubert et de la Ville de Brossard ont collaboré afin d’offrir une programmation autour de la thématique du travail invisible des femmes. L’événement aura lieu au Centre socio-culturel Alphonse Lepage de 13h00 à 16h00.

Année après année, la Journée internationale des droits des femmes est l’occasion idéale pour souligner l’énorme contribution des femmes, mais il s’agit aussi d’une occasion pour réfléchir à une société plus égalitaire, inclusive, progressiste et féministe! Une société dans laquelle les femmes, mais aussi l’ensemble de la population, peuvent vivre épanouies et en paix.

Comme l’explique Sylvie St-Amand, coordonnatrice de Com’femme “les tâches ménagères sont encore malheureusement fortement assumées par les femmes”. Les centres de femmes se préoccupent depuis plusieurs années du travail invisible des femmes et de la charge mentale. Il faut prendre conscience à quel point c’est un poids immense sur les épaules des femmes et ça fait en sorte de les maintenir dans un niveau de pauvreté plus grand que les hommes. “Il est essentiel de considérer l’apport des femmes à sa juste valeur et de prendre en compte ce travail invisible qui contribue à l’essor économique de toute la société”, affirme Mme St-Amand.

« Aujourd’hui encore, de nombreuses femmes doutent de leurs capacités en dehors du foyer. Par choix, devoir ou tradition, elles s’oublient et limitent leurs ambitions au service des autres. C’est pourquoi le 8 mars nous nous rassemblons pour se remémorer les revendications pour le travail invisible des femmes et pour se mobiliser » affirme Audrey Roy, C.O. du COFFRE Saint-Hubert.

Le travail invisible des femmes a également été exacerbé au cours de la pandémie que nous avons connue ces trois dernières années. En effet, avec le confinement, l’école à la maison, les soins aux personnes souffrantes, toutes ces tâches se sont ajoutées aux tâches ménagères déjà assumées en grande majorité par les femmes. Il est temps de reconnaître ce travail qui en est un et de mieux répartir le fardeau de la charge mentale et des tâches ménagères entre les femmes et les hommes. C’est pour cette raison que nous nous réunissons aujourd’hui afin de donner un nouveau visage au travail invisible des femmes et d’aller vers le changement.